jeudi 26 avril 2007

mercredi 25 avril 2007

Jaune, etc...


Depuis le temps que je veux capturer ces immences champs qu'on voit le long des routes...

Un prince ? Garulfo ?

jeudi 19 avril 2007

Du neuf, du vieux....

Un peu de nouveauté à écouter sur ma radio, The Beatles, The Rolling Stones, The Rakes et The Nosettes of course ! D'autres à venir, y a pas de raison, peut-etre ce soir...

mardi 17 avril 2007

Pour une poignée de dollars


La Femme est assise au comptoir, un sac plein de fric à ses pieds, elle boit un verre. Dans ce bar enfumé et plein de monde deux gars s’approchent d’elle, l’un s’assoit à son côté. Elle est loin d’être tranquille. Et puis l’Homme arrive, à peine a-t-il vu les deux types qu’il dégaine un révolver et tue le premier, il tire sur le second qui s’écroule sur le sol, celui-ci a cependant le temps de répliquer et d’envoyer une bastos dans l’abdomen de l’Homme avant de s’en prendre une qui lui enlèvera définitivement ce genre d’idée de la tête –un peu de cervelle aussi. Etrangement le monde autour ne semble pas plus choqué que ça de voir deux individus abattus dans une fusillade dont ils ont été témoins. L’Homme dit à la Femme de sortir avec le fric et de l’attendre dans la voiture, elle sort. Lui est touché au foie, il sait qu’il va mourir, il s’en va dans la pièce d’à côté et s’allonge sur une banquette. Quelques personnes auprès de lui ne semble pas s’occuper de son cas et discutent. Le cœur de l’Homme commence à battre plus vite, il s’accélère de plus en plus. Sereinement l’Homme attend que, comme une machine qui s’emballe, comme la dernière accélération d’un moteur avant la panne sèche, son cœur cesse de battre. Il sent que ça se rapproche, ça vient…
Et je me réveille, il est six heures cinquante-huit, dans deux minutes mon réveil va sonner et je suis étrangement calme pour quelqu’un qui vient de rêver qu’il est en train de mourir.

Folligny, le 17 avril 2007.

lundi 16 avril 2007

Coup de coeur


L’autre jour j’ouvre mon Rock&Folk (oui j’en avait acheté pour la couv’ sur les Stooges) et intrigué par l’article sur un groupe je décide de télécharger l’album, ne me tapez pas dessus il n’était même pas encore sorti en France. C’était plus la photo de ces trois zigotos faisant les pitres que l’article en soi qui m’ont intéressé d’ailleurs… une demi-heure plus tard, je lance la lecture du premier morceau, et là une grosse baffe ! Ce truc envoie grave ! Ce truc, c’est Don’t Give Up, premier titre du premier album des Noisettes (prononcez à l’anglaise, le groupe est grand-breton). Une batterie (Jamie Morrison) qui balance une rythmique endiablée, une guitare (Dan Smith) maîtrisée qui envoie la purée et qui Fuzz à gogo tout en se payant le luxe de nous sortir quelques solos simples mais ultra efficaces, et enfin une voix…mais quelle voix ! Shingai Shoniwa nous susurre quelques phrases, on en devient immédiatement amoureux, et puis soudain la lionne se réveille et rugit. La bête est lâchée, on ne l’arrêtera pas. Dix titres (plus un caché), rien à jeter, que du bon, de la jouissance à l’état pur, du Rock !

Je ne suis pas du genre à aimer les groupes actuels, et encore moins les chanteuses (je dois avoir un Janis Joplin et un Lhassa), mais là, je suis réconcilié avec mon époque et avec les filles, finalement je crèverai un peu moins con et un peu moins intransigeant, merci !

Bon, je n’arrive pas vraiment à communiquer mon enthousiasme comme je l’aimerais, donc faites comme moi, courrez l’acheter bordel ! Ah oui quand même….l’album se nomme What’s The Time Mr. Wolf ?

leur site web : The Noisettes

lundi 9 avril 2007

Mathildus Testiculum Vulgaris Simplex

Et voici l'arbre à couilles (de son nom commun) découvert ce jour par Anthä, d'ou le nom que je lui ai donné en hommage. C'est une découvert inestimable pour le monde de la science et de la recherche. Bravo !
photo : ©Anthä

humeur : Monde de merde !
bande son : Naïma, John Coltrane.

dimanche 8 avril 2007

Farador D&D

Une petite vidéo assez marrante sur l'univers du jeu de rôle sur plateau.

Tu t'réveilles pô...

Ou est l'hydroponique ?

No comment, ce gars est surpuissant !
Roi Heenok, t'entends ? La star du rap français, t'entends ?...mouhahahahaaa !

Citation du jour, parce que bizarrement je m'en suis souvenu sur la route.

"Il n'y a pas de beauté exquise[...] sans une certaine étrangeté dans les proportions."
Ligeia, Edgar AllanPoe.

samedi 7 avril 2007


C'est décidé, j'arrête de vomir !
et de boire trop d'alcool...

jeudi 5 avril 2007

Mulot sur le tapis de souris


clic clic

Un doigt dans l'Urgence® !


Non, ceci n’est pas un article sur un improbable toucher rectal exercé par le beau docteur Ross sur une patiente offerte et soumise, mais plutôt sur un terme utilisé par diverses personnes au sujet de ce que doit être un bon groupe de Rock.

En effet la sortie imminente du nouvel album des Stooges m’a fait fureter sur divers sites musicaux et feuilleter divers articles parus dans la presse, histoire de savoir si l’album allait valoir le coup. Les critiques sont ce qu’elles sont et complètement subjectives, certains ont adoré, d’autres pas…mais ce que j’en ai ressorti, c’est que à l’instar de la mode et de la pub qui use et abuse du mot « tendance », les critiques Rock se sentent obligés d’utiliser le terme URGENCE® pour décrire un album de Rock bien couillu et qui a la pêche. Je m’explique. Depuis peu, ces messieurs ont décidé qu’un bon album Rock devait être fait dans l’Urgence®, ce qui veut dire des textes brutes de pomme (on va pas faire de la poésie hein, on est pas des pédés !) trois accords simples plaqués sur une gratte qui éructe un son le plus sale possible et une production qui essaye de donner un son « Garage » à l’ensemble. On réinvente le punk ? Pourquoi pas, il aurait juste fallu que ça soit bien fait…

Evidemment, je ne cache pas que c’est l’écoute de The Weirdness des Stooges qui me fait réagir comme ça (oui je sais que l’album n’est pas encore sorti, mais Iggy a dit que ça ne le dérangeait pas les téléchargements illégaux, alors bon, j’ai encore moins mauvaise conscience). Comme le dit l’adage, qui aime bien châtie bien, et comme j’adore les Stooges, je peux y aller franco. Alors, oui ce sont les Stooges, oui Iggy Pop chante faux, mais ça, ça passe encore, c’est presque la marque de fabrique du bonhomme (loin derrière Bob Dylan quand même), mais bon ça frise parfois le ridicule, quand il nous chante dès le début que sa bite s’est changé en arbre, nos grands magasines de Rock français y voient presque du génie…moi j’y voit un essaie de provoque qui sonne mal dans la bouche d’un mec de soixante piges. Mais le pire de tout, ce qui fait de cet album un album moyen (il y a quand même quelques bon titres, Free & Freaky notamment) c’est la production balourde de Steve Albini, je le cite parce qu’il est pour beaucoup dans ma déception. La voix d’Iggy Pop est largement mise en avant par rapport aux instrument (presque un fond sonore) qui, comme il se doit, sonnent cradingue. Alors cet album a été produit par un incompétent ? Il faut se rappeler que ce mec bossait pour Nirvana entre autres et que le son cartonnait dur. Non, c’est seulement la volonté de sonner Garage, avec des moyens plus conséquents n’est-ce pas, qui nous donne cet effet raté, dommage.

Ecoutez quand même The Weirdness, ça aurait pu être pire pour des types qui ont dépassé la soixantaine, et ils ont encore la patate, mais ça aurait pu être mieux aussi. A voir sur scène ce que ça donnera. Allez les mecs, on va prendre ça pour un échauffement, prenez un cachet pour l’arthrose, mettez du Steradent® pour le dentier, et envoyez la sauce !