mercredi 15 août 2007

I Got the blues, comme dirait Mike.

Il est 20h30, je m’emmerde. Je décide deux choses, tout d’abord je vais me faire des tortellini à la feta, ce qui me fait forcément penser à Sarah … « oh Sarah, Loving you is the one thing I'll never regret »- ça c’est du Bob Dylan, dernière chanson du magnifique album Desire…enfin bref, la deuxième chose que je décide c’est d’aller au cinéma pour regarder les 4 Fantastiques et le Surfeur d’Argent. Après avoir englouti ma plâtrée de pâtes en écoutant un bon album des Stones tout fraîchement téléchargé dans la plus stricte illégalité, je me tire en roulant un peu trop vite mais bon, je suis un peu à la bourre. Je sais que je vais voir un film qui ne va pas stimuler mes neurones mais j’aime bien le Surfeur d’Argent et en plus dans ce film c’est un méchant qui veut détruire la Terre, ce mec est cool ! J’arrive devant le ciné à l’heure, y a 20m de queue, aucune idée de ce que vont voir tous ces gens, je crois pas avoir vu de super-méga-génial film qui sortait ce soir, je freine même pas, direction le Winnibelle. Bar plein, je me trouve une place correcte et je prends une Leffe, normal… y a de la bonne zique, un truc oriental, d’habitude je suis pas fan mais là ça dépote. A côté de moi un anglais bien grisonnant habillé super fashion sirote du vin blanc avec une nana dont le sweet bleu Rizla est sur le point de craquer tellement il est rempli -putain elle est canon ! Et pis un mec commence à gratouiller sa folk, Jean-François coupe sa platine. Et là on a le droit à tout le bon répertoire folk (bien chanté en prime), on chante, je bois du bon rhum, la vie est belle, il manque les femmes aux tétons turgescents se frottant lascivement contre moi, mais que voulez-vous…Toujours est-il qu’après une heure ici je paye et sors du bar, sobre, je vais du côté du plat gousset ou je trouve une mer déchaînée, les vagues s’écrasent sur la digue en gerbes qui font pas loin de dix mètres de haut, ce qui a pour effet d’arroser copieusement les passants qui se baladent encore nombreux. J’aime la mer. Je rentre…

“Now the beach is deserted except for some kelp
And a piece of an old ship that lies on the shore
You always responded when I needed your help
You gimme a map and a key to your door.”

Ca y est, je m’emmerde à nouveau, je vais écrire un peu, ça passera le temps avant d’aller dormir, p’tet même que j’mettrai ça sur mon blog…

Bande son : The Joshua Tree, U2