dimanche 28 octobre 2007

chronique de fin de soirée...

Il est deux heures du matin, je rentre de la soirée que Caporal a improvisée chez lui. La bouteille de vhisky et le pack de bières sont vidés. Passablement éméché je retourne à pieds chez moi en passant par les chemins éclairés par la lune presque pleine. Je prends quelques minutes pour la regarder, qu’est-ce qu’elle est belle, comme j’aimerais être là haut ! Sur le chemin je réveille quelques vaches et un cheval, surpris de voir quelqu’un traîner par là à cette heure tardive. J’essaye de le faire venir à moi, en vain. Je termine mon bout de route en passant sur les rails du chemin de fer et m’enfonce dans l’immeuble qui me donne parfois l’impression d’être l’hôtel maudit de Shining (oui, le roman de Stephen King). Verrai-je les jumelles dans leur couloir inondé de sang ? Je rentre écrire ces quelques phrases, triste…et alors ? Je suis sur que je n’aurai pas envie de vomir demain, ça fera du changement ! Allez, bonne nuit les petits, dormez bien, et comme le disait Johnny Mac Gregor : "Allez vous faire foutre !"



Relecture Dimanche matin : m'est avis que j'étais pas juste un peu éméché...

vendredi 26 octobre 2007

Sortie en boite de nuit.

Après avoir constaté qu’on avait rien d’autre à foutre, Caporal, l’Ours et moi-même décidons d’aller en boite…comme quoi on s’emmerde grave ! Première difficulté, qui conduit ? Parce que chacun sait qu’il va picoler un peu et que la sortie de boite est le lieu de chasse préféré des poulets. On fait ça à chifoumi et au bout de 3 minutes de réflexion intense suite au premier essai nous décidons d’abandonner ce jeu absurde pour se tourner vers le jeu de cartes qui ne demandait que ça. La règle est simple, celui qui tire la plus grande carte conduit.

« L’As compte comme Un ou bat le Roi ? »

…On retire l’As du jeu. L’Ours mélange les cartes et nous offre un joli éventail, Caporal prend la première carte : « Je crois que c’est pas moi qui conduit. »

Je tire la seconde carte : « Hum, c’est bon pour moi aussi. »

L’Ours tire à son tour : « Ouais ben c’est pas moi non plus. »

On est trois, y a forcément un baisé. On dévoile nos cartes, Caporal avait un Deux, moi un Trois et l’Ours un Quatre, c’est l’Ours le baisé…

Comme si elle était faite pour nous, la boite s’appelle la Soif, c’est de bonne augure. Il est onze heure trente quand nous arrivons sur le parking, y a trois bagnoles, peut-être bien que c’est celles du patron et des employés. Bah, on sera pas emmerdé par les cons. On arrive à la porte d’entrée, toc toc, salut King Kong, ouais on est trois, ouais on prend une bouteille, va pour la veste au vestiaire, fais gaffe à mon chapeau, cool des billets comme au cinoche, passons aux choses sérieuses, bonne soirée messieurs, merci King Kong !

On rentre enfin, direction le bar, l’Ours lance au serveur :

« Salut ! Une bouteille de Vodka, un seau de glaçons, un pichet de jus d’orange et trois verres propres !...Bordel, j’ai dit propres ! »

Faut dire qu’ils sont bien dégueulasses mais la vodka nettoie et désinfecte tout ça. On s’installe à une table en coin, sur la piste y a bien au moins trois nanas et un gus qui dansent timidement, il fait frisquet dans la boite, servons-nous un verre pour nous réchauffer ! Au fur et à mesure que le temps passe ça se remplit gentiment, que la chaleur humaine fasse son effet bordel, on se pèle les miches ! Vers une heure du mat, la population expulsée des bars finit de se murger, de draguer voir de se droguer ici même. Ca se réchauffe, Caporal finit même par aller faire montre de ses talents de danseur qui sont bien piètres il faut le reconnaître, enfin s’il s’amuse…mais très peu pour moi. Je dois avouer que je suis surpris par la zique qui passe, on entend Kurt Cobain, The Cure et même du Pink Floyd, ça se fête :

« Allez Caporal, vas nous chercher une bouteille de vhisky toi qui est debout !

-Merde les mecs !

-Tiens, v’là du fric, merci. »

On passe une bonne soirée, les mecs ont même retrouvé un ancien pote de bahut, leurs retrouvailles ne m’intéressent pas, je me concentre sur mon verre, bizarrement j’oublie de me concentrer sur les éventuelles nanas qui pourraient me plaire, tant pis, je suis pas venus pour ça. Finalement la soirée se termine, la vodka et le vhisky sont sifflés et les videurs commencent à lorgner sur les mecs endormis sur les banquettes et sur ceux qui, bien éméchés, refusent de partir, nous on sort. A la sortie c’est mon tour de croiser une copine :

« Salut, ça va ? Blablabla, mondanités, politesses –allez on se concentre et on arrache ses yeux de ce putain de décolleté, même si c’est pas facile ! Blablabla, salut, à bientôt. »

Et maintenant, une fois que vous êtes dans la voiture, votre mission, si vous l’acceptez, sera de passer au travers des barrages de flics. Car nous savons pertinemment qu’il y en aura. On y va mœlleux, tout en essayant de se tracer un itinéraire, pas facile… Je prends les choses en mains, on finit par trouver une petite route qui est sans aucun doute désertée par la maréchaussée, malheureusement aucun de nous ne sait ou elle peut bien mener. L’Ours s’arrête, nous fait une marche arrière dans une entrée de champ et repart sur l’axe principal ou immanquablement nous attendent l’éthylotest et sa sentence.

Et forcément, ils y sont. Caporal gueule : « Là-bas ! »

Ouais, à deux cent mètres.

L’Ours freine à mort, tourne à gauche sur un parking providentiel, coupe le contact et éteint ses phares, on se fait tout petit.

« Putain les mecs, faut qu’on trouve une autre route, là c’est la misère.

-Ouais, faut qu’on trouve une autre route.

-Euh les mecs, que je dis les yeux braqués sur les deux ronds jaunes et la guirlande qui s’illumine sur la bagnole qui se pointe derrière-nous, ils arrivent. »

Toc toc toc.

« Bonsoir messieurs, nous sort un moustachu, on vous à fait peur ? »

Non connard, on s’est mis là pour admirer les étoiles !

« Vous avez bu ce soir ? »

Ouais, deux bouteilles, tu sens pas notre haleine, mon vieux ?

Après avoir hésité peut-être un peu trop longtemps, l’Ours répond d’une façon plutôt cool :

« Un p’tit verre.

-Veuillez souffler là-dedans s’il vous plait. »

On est foutus bordel de merde, foutus, l’Ours est piéton et ni Caporal, ni moi ne sommes en état de conduire, on a plus qu’à aller suivre M. Moustache dans la fourgonnette, merde !

L’Ours rend le ballon, on attend le verdict…

« C’est bon, vous pouvez y aller. »

Vivaaa Las Vegas ! Vivaaa Las Vegas !

« Merci, au revoir, fait l’Ours en refermant sa vitre le plus vite possible. »

Toc toc.

Putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain, putain!

« Reprenez quand même vos papiers monsieur. »

On repart, à moitié cons, perplexes devant cette grâce divine qui vient de nous toucher. On en profite même pour passer devant l’autre fourgonnette qui est en train de contrôle d’autres types, on sourit et on rentre. Le premier truc qu’on fait arrivés chez l’Ours, c’est de s’interroger sur notre taux d’alcoolémie, le proprio va chercher trois alcootests qui lui restent de différentes soirées. On souffle tous les trois dans le ballon, rien…impossible. On jette un œil à la notice et là, là, oui là on comprend ! Le moustachu, comme nous, n’a pas vu qu’il fallait écraser les deux bitoniaux sur le test... On recommence pour être sur. Caporal sort :

« Moi c’est bon, c’est vert !

-Euh oui, justement, c’est vert, c’est pas vraiment bon.

-Ah… »

Les trois tests sont positifs bien entendu. On termine cette soirée en sifflant un dernier verre de vhisky à la santé de cet idiot de flic qui nous a sauvé les miches par son incompétence en retenant la leçon bien connue : Boire ou conduire, il faut choisir…et surtout trouver un pote qui ne boit pas.

mardi 9 octobre 2007

mardi 2 octobre 2007

L'histoire du moment

Sous forme de devinette, et pas le droit d'utiliser Google :

"Tous ces mondes vous appartiennent, sauf Europe."

Je ne savais même pas qu'il existait deux suites à ce livre, je vais aller voir les libraires moi ^^.

Comme personne ne trouve malgrès le 1er indice, j'en rajoute un.

Musique : Richard Strauss.

La nature reprend ses droits dans les lieux désertés par l'homme.